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Désormais diffusées à la télé, les séances du parlement wallon s’animent

Le nouveau règlement du parlement de Wallonie, entré en vigueur à l’occasion de la séance de rentrée de ce mercredi, a généré un dynamisme accru des débats, accentué par la présence des caméras des télévisions locales qui retransmettent désormais en direct la plénière.

Les « questions urgentes » qui s’ajoutent en cette session aux questions d’actualité classiques pour aborder un sujet ayant surgi dans les dernières heures, l’interdiction – pas toujours respectée – de recourir aux notes lors de certaines prises de parole au perchoir, l’encadrement des échanges autorisant davantage de répliques entre députés et ministres, ont généré un rythme que les élus – quasiment au complet – ont suivi sous l’orchestration du président de l’assemblée, André Antoine (cdH). Ce dernier, qui prenait parfois des allures d’animateur lorsqu’il fallait combler les silences en attendant l’arrivée d’un orateur au perchoir, n’a pas manqué d’en référer à plusieurs reprises aux « téléspectateurs et téléspectatrices » qui, désormais, peuvent suivre en direct les séances plénières sur les télévisions communautaires. Les « déclarations d’intérêt régional » que les élus peuvent désormais formuler en début de séance ont permis à trois députés de défendre leurs résolutions, tandis qu’une autre rendait un hommage tardif à l’écrivain décédé Jean Louvet. Pierre-Yves Jeholet (MR) a pour sa part annoncé la création d’une Fondation Véronique Cornet, du nom de la députée-bourgmestre de Montigny-le-Tilleul décédée il y a quelques semaines des suites d’une leucémie. Cette fondation viserait à soutenir la recherche médicale. La présence nouvelle de caméramen dans les travées et d’écrans de télévision au-dessus des députés, où ces derniers pouvaient voir leurs interventions retransmises en direct, ont, de l’avis des observateurs, généré quelques coups de gueule plus accentués qu’à l’ordinaire, mais aussi à d’autres moments davantage de prise de concentration. Mais elle n’a pas supprimé les plaisanteries plus ou moins taquines dont le parlement régional est régulièrement le théâtre.

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