
Des frustrations au MR
Le gouvernement fédéral emmené par Charles Michel a ralenti le pas des réformes, depuis le début de l’année. Le patronat et les partis les plus à droite de la majorité (Open VLD et N-VA) s’en irritent, impatients de voir aboutir la réforme de l’impôt des sociétés.
Au sein du MR aussi, des voix s’élèvent pour regretter l’occasion manquée de la première moitié de législature : oui, la suédoise a réformé au pas de charge, mais elle aurait notamment dû adopter des textes pour responsabiliser davantage syndicats et mutuelles, entend-on. Un regret mâtiné de considération politique : Charles Michel ne serait pas assez soutenu par son vice-Premier, Didier Reynders, et les états d’âme à répétition du CD&V commenceraient à insupporter les libéraux. Une législature n’est jamais un long fleuve tranquille.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici