élève en classe © AFP

Des cours d’histoire en fonction de l’origine de l’élève ?

La députée bruxelloise Catherine Moureaux (PS) propose d’adapter une partie du cursus d’histoire de l’enseignement secondaire en fonction de l’origine de l’élève, écrivent les titres Sudpresse mercredi. La ministre francophone de l’Enseignement Marie-Martine Schyns (cdH) se dit ouverte à cette motion.

« Notre volonté, c’est qu’au terme de ses études, chaque étudiant du secondaire ait au minimum été confronté à l’histoire de la colonisation et de la décolonisation au Congo. Mais aussi à celle d’un autre pays ‘à la carte’, en fonction du public scolaire », explique Catherine Moureaux. La ministre Schyns ne s’y oppose pas, mais attend la conclusion des travaux sur le Pacte d’excellence avant de se lancer dans ce processus.

Des acteurs de terrain soulignent néanmoins les difficultés pratiques qu’engendrerait cette réforme, expliquant qu’actuellement, l’enseignement de certains thèmes comme la Shoah ou l’évolution ne va pas sans poser de problèmes dans certains établissements.

La députée dément

« Je n’ai jamais proposé de cours d’histoire en fonction de l’origine des élèves », affirme mercredi la députée bruxelloise Catherine Moureaux, dans un communiqué réagissant à ces informations parues dans la presse.

« Contrairement à ce que la ‘Une’ de La Capitale du jour laisse croire, je n’ai jamais proposé de cours d’histoire en fonction de l’origine des élèves », assure la députée. « Ma proposition est d’assurer à chaque lycéen un bagage historique de base commun, et que celui-ci comprenne l’histoire du Congo, en tant que fait de colonisation. »

Les journaux du groupe Sudpresse relayaient mercredi sa proposition, en indiquant qu’en plus de l’histoire du Congo et de sa colonisation, la députée proposait que les écoles proposent l’histoire d’un autre pays, en fonction du public de la classe.

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