Dépenses électorales par parti: le CD&V dépense le plus, Défi, le moins

Laurence Van Ruymbeke
Laurence Van Ruymbeke Journaliste au Vif

Les onze formations politiques qui ont transmis le relevé de leurs dépenses électorales au Tribunal de première instance de Bruxelles – comme la loi les y oblige – ont dépensé en tout 2 895 010,27 euros pour financer la campagne électorale du parti. Les dépenses d’Ecolo n’y sont pas intégrées, ce parti, dont le siège est à Namur, les ayant communiquées au tribunal de première instance namurois.

La loi fixe trois plafonds de dépenses électorales distincts: l’un pour les partis (372 000 euros à Bruxelles et en Wallonie ou 75 000 euros si une structure ne présente pas plus de cinquante listes pour le scrutin); le deuxième pour les listes; et le troisième pour les candidats à titre individuel. Ces plafonds, cumulables, sont établis en fonction du nombre d’électeurs inscrits dans la commune concernée.

Voici le détail des frais électoraux par parti (avec un plafond de 372 000 euros de dépenses autorisées):

CD&V: 371 868,23 euros

NVA: 360 210,05 euros

Vlaams Belang: 356 143,68 euros

Open VLD: 333 082,55 euros

CDH: 302 186,65 euros

Groen: 299 420,81 euros

SPA: 279 237,56 euros

MR: 271 152,22 euros

PS: 222 763,32 euros.

Pour les partis qui avaient un plafond de dépenses autorisées de 75 000 euros:

PTB: 49 853,46 euros

Défi: 49 091,74 euros.

Les partis flamands ont logiquement dépensé un peu plus que les partis francophones. La hauteur des dépenses électorales consenties par le Vlaams Belang, qui place cette formation en troisième place du classement, est à souligner. Le SPA, dernière formation politique de la liste des partis flamands, aura déboursé près de 100 000 euros de moins que le CD&V à l’occasion du scrutin du 14 octobre.

Du côté francophone, c’est le CDH qui aura dépensé le plus pour la campagne du parti, avec, on le sait, des résultats peu brillants à la clé. Défi occupe la dernière place du classement, avec un peu plus de 49 090 euros investis. Parmi les formations politiques plus importantes en taille, côté francophone, c’est le PS qui s’est montré le plus économe. On relèvera que 81 714,17 euros ont été dépensés par le Parti socialiste pour le seul candidat Elio Di Rupo, soit largement plus du tiers du budget total du PS pour ses dépenses électorales, selon le rapport consulté au Palais de justice par Le Vif/L’Express.

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