Quinze interpellations après une bagarre au centre pour demandeurs d'asile de Broechem

Décès d’un enfant dans un centre d’asile : « Des faits exceptionnels, jamais connus auparavant »

Le personnel du centre d’asile de Broechem (Ranst, Anvers) s’affairait depuis la nuit de lundi à mardi pour retrouver un enfant de 9 ans porté disparu. Le corps sans vie de ce dernier a finalement été retrouvé mercredi soir. « Il s’agit de faits exceptionnels pour nous. Nous n’avons jamais rien vécu de tel », a déclaré Mieke Candaele, la porte-parole de Fedasil, l’agence responsable de l’accueil des réfugiés.

« Tout le monde est très éprouvé. Dès le départ, chacun d’entre nous s’est mobilisé », a précisé la porte-parole, qui ne souhaite pas commenter les circonstances du drame et renvoie à ce sujet vers le parquet d’Anvers. La collaboration avec la police locale et fédérale ainsi que le service d’assistance aux victimes se passe bien, selon Fedasil. La presse évoquait dans ses colonnes jeudi la mauvaise réputation que traîne ce centre d’asile auprès des réfugiés. Une ambiance agressive y régnerait. Mais Fedasil conteste ces affirmations. « De tels propos ne sont basés sur rien. Je ne comprends pas d’où ils viennent. Ce n’est en tout cas pas du tout étayé par les chiffres, ni par les faits ou quoi que ce soit d’autre », a souligné Mme. Candaele. Des incidents peuvent se produire dans tous les centres d’asile, avec parfois des conséquences plus graves. « Mais ce n’est pas vrai de dire qu’il y a plus de problèmes dans le centre d’accueil de Broechem qu’ailleurs. »

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