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CurieuzenAir, la plus grande étude bruxelloise sur la qualité de l’air débute

Des universités, des ONG, des organismes publics et des partenaires médiatiques lancent ce samedi la plus grande étude bruxelloise de mesure de la qualité de l’air baptisée CurieuzenAir.

Ce projet de science participative vise à mobiliser les familles, les entreprises, les associations et les écoles pour cartographier la pollution atmosphérique sur quelque 3.000 sites répartis sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. « Il s’agit du plus grand projet de science participative sur la qualité de l’air jamais mené à Bruxelles », indiquent les initiateurs de l’étude, parmi lesquels figurent l’Université Libre de Bruxelles, l’Université d’Anvers, Bruxelles Environnement, le Bral, les quotidiens Le Soir et De Standaard et le média bruxellois BRUZZ, soutenus par Bloomberg Philanthropies.

Les participants, qui peuvent s’inscrire sur le site web de l’étude jusqu’au 13 juin, recevront des kits destinés à mesurer la concentration de dioxyde d’azote (NO2), un gaz nocif pour la santé et l’environnement, émis entre autres par la combustion des moteurs thermiques. Les mesures s’étendront sur quatre semaines à partir de fin septembre.

« Les données collectées fourniront des informations plus fiables pour les politiques de lutte contre la pollution atmosphérique et Bruxelles Environnement pourra s’en servir pour optimiser les modèles relatifs à la qualité de l’air« , avancent les initiateurs de l’étude.

Pointé du doigt par des ONG et collectifs citoyens, le réseau officiel des stations de surveillance de la qualité de l’air à Bruxelles est souvent accusé de ne pas suffisamment tenir compte des endroits les plus pollués de la capitale.

De son côté, le ministre bruxellois de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Action sociale et de la Santé, Alain Maron (Ecolo), s’est dit « enchanté qu’autant de Bruxellois et Bruxelloises aient l’occasion de procéder à des mesures de la qualité de l’air. Les données de CurieuzenAir fourniront des connaissances détaillées sur la qualité de l’air dans tout Bruxelles, mais aussi sur ses effets sur la santé. Elles nous aideront à élaborer une politique scientifiquement étayée pour réduire la pollution atmosphérique et améliorer la qualité de vie des personnes qui vivent et travaillent à Bruxelles ou qui visitent la capitale », a-t-il fait valoir.

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