Coup dur pour les salles de jeux en Belgique

Thierry Fiorilli
Thierry Fiorilli Journaliste

Malgré l’offre en ligne, le chômage technique du personnel de salle et 150 000 euros d’aides régionales, l’opérateur Golden Palace accuse, pour 2020, une perte de 50% de son chiffre d’affaires (60 millions)

« Nous faisons -13% en fréquentation par rapport à 2019. » C’est le bilan tiré, le 14 juin, après six jours de réouverture, par Golden Palace, le premier groupe de salles de jeux en Belgique (45 établissements et 438 employés) resté fermé onze des quinze derniers mois, comme tout le secteur (12 000 emplois).

Malgré l’offre en ligne, le chômage technique du personnel de salle et 150 000 euros d’aides régionales, l’opérateur accuse, pour 2020, une perte de 50% de son chiffre d’affaires (60 millions).

Fortement concurrencé par les sites étrangers, les agences de paris, la Loterie nationale et les jeux installés dans les librairies, Golden Palace plaide pour que ses salles, ouvertes 24h/24 aux plus de 21 ans (la moyenne d’âge des joueurs en a 47), puissent disposer de bars, restaurants et terrasses.

En attendant, il les a équipées de plexi entre chaque machine (désinfectée après chaque joueur), d’un nouveau système d’aération, de distributeurs de gel et de masques que le groupe a fait fabriquer, dont 100 000 ont été offerts à des institutions sociales.

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