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Contrôle du budget 2023 : le gouvernement a repris ses travaux en comité restreint

Le gouvernement fédéral a repris samedi, sur le coup de 12h30, ses travaux en vue de réaliser le contrôle du budget 2023. A bonne source, l’on soulignait que les discussions allaient entrer dans le vif du sujet. « Les choses avancent doucement », a commenté la ministre Karine Lalieux à son arrivée au 16 rue de la Loi.

La ministre PS remplace le vice-Premier ministre Pierre-Yves Dermagne. Le vice-Premier ministre socialiste est isolé en raison d’un test covid positif mais il suit les travaux de près, selon son cabinet. Les autres ministres n’ont pas fait de commentaire. Les autres ministres n’ont pas fait de commentaire.

Le gouvernement entame son deuxième week-end de conclave. Rien n’indique que les discussions aboutiront dimanche. L’échéance finale restait vendredi prochain, à la veille du congé de Pâques.

   L’équipe fédérale a reçu il y a une semaine des nouvelles positives du Comité de monitoring. Le déficit total de toutes les entités du pays serait inférieur de plus de 6 milliards d’euros aux 33 milliards d’euros initialement estimés. Pour le gouvernement fédéral, cela représente une amélioration de 3,2 milliards d’euros. En effet, l’inflation est plus faible que prévu. De plus, les prix de l’énergie ont baissé de telle sorte que le coût du tarif social est moins élevé qu’attendu.

   Les perspectives sont en revanche plus sombres pour les finances publiques belges dans les années qui viennent. Une nouvelle estimation a néanmoins adouci un peu les prévisions. Le Comité de monitoring s’attendait à un déficit de 38,4 milliards d’euros pour le fédéral en 2028. Une nouvelle analyse de l’administration réduit ce déficit à 33,4 milliards d’euros, soit 4,9% du PIB.

Face à cette situation, certains médias ont évoqué un effort supplémentaire d’1,8 milliard d’euros sur deux ans sur la base d’une projection de la Banque nationale. La révision des calculs aurait fait passer ce chiffre à 1,5 milliards, selon l’Echo. Côté gouvernemental, la réserve était de mise: il n’y a aucun accord sur ce point, assurait-on à bonne source. « Le contrôle du budget avant toute chose », disait-on de source gouvernementale.

   « C’est un contrôle du budget 2023 que l’on doit réaliser, et anticiper un peu la suite, poursuivre la transition et veiller à ce que chacun puisse vivre dignement », faisait-on remarquer chez les Verts.

   Le PS a déjà fait savoir qu’un exercice supplémentaire d’économie budgétaire ne faisait pas partie des priorités. Et s’il fallait trouver de l’argent, la règle établie dans l’accord de gouvernement d’un tiers d’économies, un tiers de nouvelles recettes et un tiers de mesures diverses serait d’application.

   Cet ajustement budgétaire sera conclu sans discuter de la réforme fiscale ni de la réforme des pensions.

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