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Commissaire européen : sept ans de léthargie législative

Le Vif

Devant les députés, Charles Michel (MR) a défendu le choix du gouvernement (en affaires courantes et très minoritaire) de proposer Didier Reynders (MR) comme candidat commissaire européen sans passer par un débat parlementaire.

Pour le Premier ministre, un tel débat n’aurait pas permis de déboucher sur un consensus mais, au contraire, avait menacé la constitution de l’équipe de la présidente Ursula von der Leyen et provoqué une crise des institutions européennes. La procédure utilisée serait  » celle en usage depuis 30 ans  » et respecterait la jurisprudence du Conseil d’Etat sur les affaires courantes. Le député Servais Verherstraeten (CD&V, photo) voit les choses différemment et tacle les parlementaires.

 » Notre décision, en 2012, de faire coïncider élections européennes et fédérales ( NDLR : qui pouvait laisser présager ce type de situation) nous a donné sept ans pour inscrire dans notre règlement la manière dont nous souhaitons associer la Chambre à la procédure de présentation d’un candidat à la Commission européenne. Et cette adaptation n’a jamais eu lieu.  »

M. La.

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