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Comment le Belge se chauffe-t-il ?

Le gaz naturel est la première source d’énergie dans les habitations en Belgique et accroît sa prédominance par rapport au mazout. Dans le futur, les énergies renouvelables devraient être dopées par la volonté des Belges d’investir « vert », surtout pour les nouvelles constructions. Une enquête exclusive.

Une large enquête réalisée par l’Association Royale des Gaziers Belges, en collaboration avec Le Vif/L’Express, s’est penchée sur les choix et les intentions énergétiques des consommateurs. Si les quelque 2 300 personnes sondées lors de cette enquête confirment leurs intentions par des actes, les énergies renouvelables devraient réaliser une percée remarquable pour combler les besoins des ménages en matière de chauffage et d’eau chaude. 21% des sondés souhaitent en effet investir dans une énergie renouvelable complémentaire à leur énergie actuelle et 66,6% des répondants affirment même qu’ils privilégieraient une source d’énergie renouvelable s’ils devaient aujourd’hui opter pour un nouveau chauffage. Avec pour motivation principale, l’écologie, mais aussi largement les économies, les primes et incitants favorisant indéniablement cet engouement.

L’énergie solaire (un peu plus en Wallonie) et l’énergie éolienne (un peu plus en Flandre) sont citées de loin comme les principales énergies d’avenir.

Le gaz naturel creuse l’écart Actuellement, le gaz naturel est la source d’énergie la plus utilisée pour le chauffage des Belges (58,8% des sondés) et pour l’alimentation en eau chaude (55,4%). Il devrait encore accroître sa prédominance dans le futur. 52,2% des sondés envisagent d’y recourir après rénovation alors que 31,9% opteraient pour l’énergie solaire. Sans parler des 10% à peine de Belges insatisfaits de leur énergie actuelle et qui passeraient volontiers au gaz.

Le gaz naturel est d’ailleurs, juste derrière le bois, la source d’énergie traditionnelle considérée comme « verte » par le plus grand nombre de répondants (38% d’entre eux). A titre de comparaison, le choix du mazout s’explique essentiellement par « le fait qu’il était déjà installé » et dans une moindre mesure, par la sécurité, le mazout étant non explosif. « L’attention pour la sécurité, qui avait tendance à somnoler depuis des années, s’est brutalement réveillée ces derniers mois suite à une série d’accidents liés au gaz », fait remarquer Ward Herteleer, directeur d’Informazout.

OLIVIER FABES

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