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Climat détendu entre Picqué et De Wever

La rencontre entre l’informateur Bart De Wever et le ministre-président bruxellois Charles Picqué a été « franche », et « constructive ». Elle s’est déroulée dans un « climat d’ouverture » propice à « renforcer les chances d’aboutir à un compromis. »

Suite des consultations pour l’informateur Bart De Wever. Il a ainsi reçu Charles Picqué (PS), le président de la Région Bruxelles-Capitale, dont M. De Wever avait souhaité la suppression durant la campagne. Si, à ce moment-là, Charles Picqué avait dit déceler dans ces propos, une « déclaration de guerre », la rencontre d’aujourd’hui a permis, selon lui, d’avancer un certain nombre de données objectives sur la situation de Bruxelles. Il affirme ainsi que la rencontre s’est déroulée dans un climat d’ouverture propice à renforcer les chances d’arriver à un compromis.

Le ministre-président bruxellois a notamment tenté de convaincre son interlocuteur de la pertinence de la demande de refinancement de Bruxelles à hauteur de 500 millions d’euros. « Nous devons échanger un maximum d’informations pour pouvoir explorer les pistes de négociations. Cet exercice devra être approfondi. Si nous voulons une réforme de l’Etat qui nous accorde de la tranquillité durant un certain temps, il faut aller au fond des choses », a commenté M. Picqué à l’issue de l’entretien.

Interrogé par la presse néerlandophone au sujet du modèle de gestion de la Région bruxelloise, Charles Picqué a ajouté qu’au-delà des préjugés véhiculés au nord du pays, de nombreux flamands ignoraient les efforts que la Région avait déjà produits pour l’améliorer. Il a ajouté que le modèle bruxellois était la résultante de compromis institutionnels antérieurs.

LeVif.be avec Belga

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