Cinq sauveteurs risquent le tribunal

(Belga) Mis en cause par l’auditorat du travail de Liège pour leur rôle dans la mission de sauvetage qui, en janvier 2011, s’est soldée par le décès du plongeur Olivier Rouxhet, Alain Remue, responsable de la cellule des personnes disparues de la police fédérale, Nicolas Tuts, colonel à la protection civile et trois autres responsables des services de secours comparaîtront devant la chambre du conseil de Liège le 9 mai prochain. Celle-ci devra décider d’un éventuel renvoi devant le tribunal correctionnel, notamment pour défaut de prévoyance, rapportent mardi Le Soir, les journaux de Sudpresse et Het Nieuwsblad.

À l’origine de ce dossier, la disparition le 16 janvier 2011 d’Amélia et Alison Decloux, deux fillettes alors âgées de 6 et 12 ans. La première était accidentellement tombée dans la Meuse et sa soeur aînée avait sauté pour tenter de la secourir. La mauvaise météo et le débit important de la Meuse avaient eu raison de leurs efforts et malgré la mobilisation de la police, des pompiers et de la protection civile, les deux corps n’avaient été repêchés qu’un mois plus tard. Le 25 janvier, un des plongeurs, Olivier Rouxhet, âgé de 38 ans, s’était noyé au cours des recherches. La famille de ce dernier avait déposé une plainte contre X pour homicide involontaire. Une enquête a été menée par le juge d’instruction Dominique Lizin. Une fois l’instruction terminée, le dossier est revenu à l’auditorat qui a estimé que les responsables de cette mission de sauvetage n’avaient pas pris toutes les dispositions requises et a donc demandé leur renvoi en correctionnelle. La chambre du conseil se prononcera le 9 mai. (Belga)

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