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Chasse au brassage culturel

Le Vif

Une loi de 1963 réserve les écoles fondamentales francophones des six communes à facilités de la périphérie bruxelloise aux enfants qui y sont domiciliés et dont la langue maternelle ou usuelle est le français.

Les Flamands ont voulu éviter que ces écoles n’attirent des enfants venus d’ailleurs … et ne se développent. La députée Barbara Pas (VB), relève que plusieurs de ces écoles accueillent des enfants étrangers, qu’elle soupçonne de ne pas parler le français à la maison.

C’est le cas à Rhode-Saint-Genèse, Drogenbos, Wezembeek-Oppem et Crainhem. Les rapports transmis par les écoles à l’Inspection linguistique de la Communauté française mentionnent parfois 32, 33, voire 38 nationalités différentes pour une même école, les parents travaillant pour l’Otan, l’UE, des ambassades ou des entreprises internationales implantées à Bruxelles.

Selon le ministre de la Fonction publique, David Clarinval (MR), pour l’année 2018-2019, tous les enfants respectaient la législation linguistique, qui permet de mentionner d’autres langues que le français…

M. La.

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