Maxime Prévot (cdH) © Belga

Au parlement bruxellois, le cdH souhaite être reconnu comme groupe politique

Le Vif

Au parlement bruxellois, le cdH qui souhaite être reconnu comme groupe politique en dépit d’un nombre d’élu un peu trop étroit pour l’obtenir automatiquement n’usera pas de l’artifice du groupe technique pour ce faire, a indiqué mercredi sa cheffe de file, Céline Fremault.

« Nous n’userons pas de ce procédé pour nous reconstruire. Nous entendons le faire en nous appuyant sur nos propres forces », a commenté la ministre cdH du gouvernement bruxellois sortant, interrogée par l’agence Belga.

A l’issue du scrutin du 26 mai dernier, le cdH a décroché six sièges au parlement bruxellois, soit un trop peu pour être reconnu comme groupe politique, statut que l’on obtient si on représente un dixième de son groupe linguistique (72 sièges francophones) arrondi à l’unité inférieure, donc à sept.

Chaque groupe politique est reconnu au bureau de l’assemblée. Selon Bx1, le cdH souhaite une adaptation du règlement pour obtenir malgré tout ce statut. Cela lui assurerait, outre une présence au bureau de l’assemblée bruxelloise, quelques avantages matériels appréciables dont une dotation, du personnel rémunéré par le parlement et des locaux.

Le cdH pourrait, en théorie, constituer un groupe technique en se liant avec un où plusieurs députés d’une autre couleur, par exemple, avec la députée de la formation DierAnimal. Mais selon Céline Fremault, ce n’est nullement dans les intentions du parti humaniste qui entend se reconstruire, dans l’opposition au parlement régional, en prenant appui uniquement sur ses propres bases. Cette position est également soutenue par le président du parti, Maxime Prévot.

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