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Amnesty dénonce le « mépris absolu » de la Russie envers la liberté de la presse

(Belga) Depuis l’invasion de l’Ukraine, le gouvernement russe a censuré les médias nationaux et persécuté ceux qui s’opposaient ouvertement à l’invasion, a dénoncé lundi Amnesty International dans un communiqué.

« Alors que des milliers de manifestants descendent dans les rues à travers la Russie pour dénoncer la guerre, le Kremlin demeure fermement décidé à étouffer les critiques visant l’État et contraint les médias nationaux à soutenir sa politique », a indiqué la directrice pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale à Amnesty International, Marie Struthers. « Dans sa volonté désespérée de faire taire la dissidence, la Russie se sert également des entreprises contrôlées par l’État pour museler ceux qui dénoncent le conflit. Le retrait de l’animateur de télévision Ivan Ourgant et la mise sur la touche d’Elena Tchernenko, journaliste respectée qui a été exclue d’un groupe de journalistes désigné par le gouvernement parce qu’elle a rédigé une lettre anti-guerre, témoigne du mépris absolu de l’État pour la liberté de la presse », a dénoncé Mme Struthers. La Russie doit cesser de se livrer à des attaques aveugles en violation du droit international humanitaire dans le cadre de son invasion de l’Ukraine, de bafouer les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique et de réprimer brutalement ceux qui expriment leur désaccord avec la guerre, a insisté l’ONG qui lutte pour la défense des droits humains. (Belga)

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