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Aller au vélo au travail réduit l’absentéisme

Les employés qui se rendent à vélo au travail sont moins souvent absents pour raison médicale que les travailleurs qui n’utilisent jamais de bicyclette, affirme vendredi Attentia. « L’absentéisme diminue, dans tous les groupes d’âges, chez les individus qui font régulièrement du vélo », constate le groupe spécialisé dans les ressources humaines, qui a sondé quelque 120.000 travailleurs.

Pour ce qui est des absences médicales de courte durée, on note déjà une différence entre les collaborateurs qui font du vélo de un à trois mois par an et ceux qui n’en font jamais. Chez les trentenaires du premier groupe, 3,32% sont malades sur une brève période alors qu’ils sont 3,77% au sein du second groupe. La différence est « flagrante chez les inconditionnels de la bicyclette qui l’utilisent plus de six mois par an ». Dans ce groupe, l’absentéisme pour cause de maladie n’atteint que 2,74%. Quand on évoque une absence de longue durée, 1,09% des trentenaires sans vélo sont concernés tandis que seulement 0,10% des cyclistes les plus zélés sont hors jeu pour une longue période.

Le vélo, comme moyen de transport domicile-travail, a le vent en poupe. En 2015, environ 6,5% des collaborateurs optaient pour le vélo. En 2018, ce chiffre était déjà passé à 9,1%. Selon Attentia, le cap des 10% pourrait être franchi en 2019. La distance entre la maison et le lieu de travail joue évidemment un rôle. « Environ 20% des collaborateurs qui habitent à proximité de leur lieu de travail optent résolument pour le vélo. »

« Il devient dès lors intéressant d’opter pour le vélo, tant d’un point de vue fiscal (exonération fiscale) que para-fiscal (exonération des contributions à l’ONSS) », pointe le groupe RH. « Utiliser le vélo est fiscalement plus avantageux pour les collaborateurs: c’est bon pour leur santé tandis que les employeurs en tirent eux parti puisque les salariés tombent moins souvent malade », conclut Attentia.

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