Afrique du Sud: des téléphones portables de policiers saisis dans l’affaire Pistorius

(Belga) La police sud-africaine a saisi 49 téléphones portables de ses agents qui les avaient utilisés pour photographier l’athlète paralympique Oscar Pistorius après son arrestation pour avoir abattu son amie en février, a indiqué mardi le ministère de la Police.

Les téléphones -quatre appareils officiels et 45 combinés privés- ont été confisqués près d’une semaine après le meurtre le jour de la Saint-Valentin. « Ils feront partie des preuves dans le cadre d’éventuelles procédures disciplinaires internes à la police sud-africaine », selon un porte-parole du ministère. Les téléphones portables ont été confisqués au poste de police de Pretoria, où Oscar Pistorius avait été détenu après son arrestation. Le nombre de policiers impliqués n’a pas été révélé. L’amateurisme de la police sud-africaine a été montré du doigt dans cette affaire, et tourné en ridicule pendant les audiences qui ont vu l’athlète paralympique obtenir une libération sous caution. L’inspecteur principal Hilton Botha a été particulièrement malmené par la défense, et a été remplacé au pied levé quand une radio a relevé qu’il faisait face à des accusations de tentative d’assassinat pour avoir tiré sur un taxi collectif. Il a depuis quitté la police. Botha a dit au quotidien de Johannesburg The Star que des médias locaux avaient offert de fortes sommes d’argent aux policiers pour des photos exclusives. Un média étranger a notamment proposé 458.000 rands (38.500 euros) pour une photo de la porte des toilettes à travers laquelle Pistorius a abattu son amie Reeva Steenkamp de quatre balles de 9 mm. Le coureur affirme qu’il a tiré par erreur sur Reeva Steenkamp, un top-model de 30 ans, après l’avoir prise pour un intrus. Le Parquet soutient qu’il s’agit d’un meurtre avec préméditation. (Belga)

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