Demain les BMW électriques auront des moteurs dans leurs roues

BMW investit dans un type de moteur dit « intégré », c’est-à-dire un moteur un à flux radial et double rotor directement intégré dans le moyeu d’une roue.

Le constructeur de Munich, mais aussi d’autres grands noms de l’industrie automobile allemande (par exemple Continental) ont lancé une levée de fonds en faveur de DeepDrive, une start-up munichoise spécialisée dans les moteurs électriques. Grâce à ces moyens frais, DeepDrive ambitionne de passer au stade de la production en série à grande échelle dès 2025-2026. Les enjeux sont colossaux, et 8 des 10 plus grands constructeurs automobiles seraient à la porte de DeepDrive, avec des contrats en main.

Compact et assez « simple », le moteur DeepDrive possède de nombreux atouts.

DeepDrive, une technologie d’avenir

Mais qu’est-ce qui rend DeepDrive si intéressant ? Pour les constructeurs d’automobiles électriques, le plus important réside dans la fameuse efficience énergétique. Et de ce point de vue, le moteur-moyeu de DeepDrive serait une technologie providentielle. Ce principe multiplie les avantages : plus de couple et de puissance par rapport à un (ou des) moteur(s) classique(s), mais aussi et surtout une meilleure gestion des réserves d’électricité, de l’ordre de 20%. Ce qui permettrait d’utiliser des batteries plus petites. Ce n’est pas tout, ces moteurs sont aussi moins couteux, de l’ordre de 30% à niveau de performances égal. DeepDrive pourrait concevoir des moteurs moyeux allant d’environ 25 ch à plus de 300 ch. Ainsi, dans le cas d’une supercar animée par 4 moteurs (un par roue), on disposerait de plus de 1200 ch. Et un constructeur comme BMW peut-y voir des perspectives intéressantes pour assurer son statut de constructeur de bolides. Cela dit, des applications bien moins puissantes permettraient aussi de démocratiser – enfin ? – la voiture électrique.

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