L'Iran a annoncé mardi son intention de "commencer à enrichir l'uranium à 60%", niveau qui le rapprocherait d'une capacité d'utilisation militaire, deux jours après un "sabotage" de son usine d'enrichissement de Natanz, que Téhéran impute à Israël.
L'Iran "va commencer à enrichir l'uranium à 60%", a annoncé mardi l'agence officielle Irna, deux jours après le "sabotage" de son usine d'enrichissement de Natanz, que Téhéran impute à Israël.
Le président iranien, Hassan Rohani, a exhorté dimanche les pays européens à éviter "toute menace ou pression" dans les négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire, lors d'une rencontre avec le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney.
Les Etats-Unis sont toujours "prêts à rencontrer l'Iran" pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien, malgré le refus opposé dimanche par Téhéran à ce dialogue direct, a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.
L'Iran a déclaré dimanche qu'il ne considérait pas le moment comme "approprié" pour une réunion informelle sur l'accord nucléaire de 2015, proposée par l'Europe et incluant les Etats-Unis.
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé dimanche soir, à son retour de Téhéran, avoir trouvé avec l'Iran une "solution temporaire" de trois mois pour maintenir une surveillance "satisfaisante", même si les inspections seront limitées à compter de mardi.
Les chefs de la diplomatie française, britannique, allemande et américaine ont mis en garde l'Iran contre une décision "dangereuse" de limiter les inspections internationales, comme le prévoit Téhéran, et l'invitent à respecter les termes de l'accord nucléaire de 2015, selon un communiqué conjoint.
Les chefs de la diplomatie française, britannique et allemande doivent discuter jeudi avec les Etats-Unis du sauvetage de l'accord encadrant le programme nucléaire de Téhéran, qui pourrait d'ici quelques jours limiter l'accès des inspecteurs internationaux à certaines de ses installations.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a proposé de se rendre en Iran pour tenter de "trouver une solution", alors que Téhéran compte prochainement limiter l'accès des inspecteurs à certaines installations.
Moscou a appelé jeudi Téhéran à la "retenue" après le début de la production d'uranium métal pour alimenter le réacteur de recherche iranien, nouvelle violation de ses engagements de l'accord de 2015.
L'Iran a débuté la production d'uranium métal pour s'en servir comme combustible pour un de ses réacteurs, nouvelle violation de ses engagements de l'accord de 2015, a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) mercredi soir.
La Russie et l'Iran veulent "sauver" l'accord sur le nucléaire iranien, ont annoncé mardi les chefs de la diplomatie de ces pays, alors que l'administration de Joe Biden doit décider si les Etats-Unis reviennent à ce texte clé.
Téhéran a salué mercredi le départ du "tyran" Donald Trump, jugeant que "la balle est dans le camp" du nouveau président américain Joe Biden pour un éventuel retour de Washington à l'accord sur le nucléaire iranien.
L'assassinat de Mohsen Fakhrizadeh, scientifique iranien lié au programme nucléaire, fait des remous dans la région. Un acte attribué à Israël pour lequel l'Iran mûrit sa réponse.
La Turquie a condamné dimanche l'assassinat d'un des principaux scientifiques du programme nucléaire iranien, y voyant un acte de "terrorisme" qui "trouble la paix dans la région".
Un scientifique iranien de haut rang travaillant dans le secteur nucléaire a été assassiné vendredi alors qu'il se trouvait dans son véhicule près de Téhéran, le chef de la diplomatie iranienne accusant Israël d'avoir joué un "rôle" dans cet "acte terroriste".
Le guide iranien a mis en garde mardi contre l'"espoir" d'une "ouverture" diplomatique de la part des Occidentaux, alors que le gouvernement du président Hassan Rohani multiplie les signaux à destination du président élu américain, Joe Biden.
A deux mois de la fin de son mandat, Donald Trump a sondé de hauts responsables américains sur la possibilité d'"agir" contre un site nucléaire iranien, affirme lundi le New York Times.