Une phrase a suffi. Elle a été prononcée par Pedro Facon, au début du comité de concertation, vendredi 26 février, et a reporté tous les espoirs d'assouplissement des mesures d'au moins une semaine.
A partir de fin novembre, les libéraux francophones font pression, au point de faire croire qu'ils convoquent un Codeco. Ils veulent un assouplissement pour les fêtes. Alexander De Croo ne le leur donnera pas. La réalité des contaminations non plus.
Fin août, le gouvernement de Sophie Wilmès décide de dissoudre le Gees, le groupe d'experts chargé de piloter le déconfinement, avec lequel les rapports ont été compliqués. La Celeval qui lui succède sera, elle, dissoute par Frank Vandenbroucke.
Le 2 mars 2020, juste après les vacances de carnaval, un premier comité de concertation est consacré au coronavirus. Maggie De Block est rassurante, ses collègues sont rassurés. Dix jours plus tard, toute la Belgique est confinée.
Lundi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé qu'elle proposerait un "digital green pass", une sorte de certificat médical destiné à faciliter la libre circulation en sécurité au sein de l'UE afin de limiter la propagation du coronavirus. Plusieurs pays, dont la Belgique, craignent qu'un tel document n'ouvre la porte à la discrimination.
Un tribunal moscovite a ordonné mardi l'emprisonnement pour près de trois ans de l'opposant Alexeï Navalny, entraînant la condamnation unanime de l'Occident, sur fond de répression d'un mouvement de contestation.
La ministre belge des Affaires étrangères Sophie Wilmès a réagi mardi soir via Twitter à la condamnation de l'opposant russe Alexeï Navalny, indiquant que la réponse européenne devra prendre la forme d'un "message fort" du Haut représentant Josep Borrell lors de sa prochaine visite à Moscou.
La Belgique n'attend de la prise de pouvoir de l'administration Biden que peu de choses sur le fond, car "les Etats-Unis ont un agenda et le garderont", a fait observer la ministre belge des Affaires étrangères Sophie Wilmès mercredi sur les ondes de la RTBF.
Les dirigeantes ont-elles mieux géré la pandémie que leurs homologues masculins ? C'est une affirmation qu'on a pu lire dans plusieurs médias, mais que vient contredire une étude américano-britannique relayée par le magazine scientifique Plos One.
Une pandémie qui survient pile la seule année où la Belgique est dirigée par une femme. Sophie Wilmès aurait pu rêver meilleur contexte, en tant que première Première. Mais, dans sa gestion, la libérale a fait l'unanimité. Et, dans sa foulée, un gouvernement paritaire a été nommé.
C'est ce que révèle un calcul des Affaires étrangères consulté par Knack. La ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès compte bien changer la donne, notamment en misant sur la discrimination positive.
L'ancienne présidente du GEES, le groupe de travail chargé de la stratégie de déconfinement lors de la première vague de la pandémie de Covid-19 était interrogée par la commission spéciale de la Chambre. La professeure de l'Université d'Anvers a vivement critiqué la structure de décision belge.
Le gouvernement fédéral d'Alexander De Croo est composé de ministres très jeunes et inexpérimentés. Le retour de Frank Vandenbroucke (SP.A) était censé les protéger contre les trop grosses boulettes. C'est raté...
Il existe un " problème MR " au sein du gouvernement fédéral. Longtemps divisés, les bleus refont leur unité en s'acharnant sur leur nouveau bouc émissaire, le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke. Attention, danger !
Enseptembre dernier, Sophie Wilmès, alors Première ministre, annonçait la mise en oeuvre d'un baromètre de l'épidémie censé mesurer la gravité de la situation sanitaire en Belgique afin de prendre des mesures spécifiques. Deux mois plus tard, ce baromètre se fait toujours attendre.
Si aujourd'hui nous sommes frappés par une seconde vague de covid, c'est en partie à cause des voyages de cet été, estiment plusieurs experts. "Mais nous ne devons pas culpabiliser les voyageurs, ils ont fait ce qui était autorisé."