Les blocages persistent lundi entre Britanniques et Européens, qui tentent encore de trouver un accord post-Brexit qui faciliterait les échanges commerciaux entre les deux parties après la période de transition (fin décembre).
L'Irlande sort mardi de son deuxième confinement avec la réouverture des magasins non essentiels, coiffeurs et salles de sports, après six semaines de strictes restrictions instaurées pour lutter contre l'épidémie de nouveau coronavirus.
Plusieurs pays de l'Union européenne voisins du Royaume-Uni, France et Irlande en tête, ont tenu un langage ferme vis-à-vis de Londres mardi avant d'adopter formellement le mandat dont disposera le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, pour la deuxième phase de négociation du Brexit.
Un accord reste "possible" entre Londres et l'UE pour permettre un divorce à l'amiable, selon Bruxelles, mais il paraît difficile de le boucler d'ici mercredi matin afin qu'il puisse être endossé lors du sommet européen de jeudi-vendredi à Bruxelles.
Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney, a accusé vendredi à Belfast le nouveau Premier ministre britannique, Boris Johnson, de mettre "délibérément" le Royaume-Uni sur "la voie d'un choc frontal" avec l'Union européenne.
La Première ministre britannique Theresa May se rendra lundi soir à Strasbourg pour "essayer de finaliser" un compromis sur le Brexit permettant l'adoption mardi par les députés de l'accord de divorce, a affirmé le ministre irlandais des Affaires étrangères
Jeune, homosexuel et métis: Leo Varadkar, élu vendredi à la tête du parti de centre-droit Fine Gael, écrira l'histoire lorsqu'il endossera le rôle de Premier ministre irlandais dans dix jours.