La décision de Bahreïn d'établir des relations avec Israël n'aurait pas pu se faire sans le feu vert de l'Arabie saoudite, nouvelle étape dans ce que des spécialistes appellent une "normalisation alternative" entre Ryad et l'Etat hébreu.
La Turquie a déclaré que le verdict final d'un tribunal de Ryad qui a annulé lundi les peines capitales prononcées pour le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 à Istanbul était "loin de satisfaire les attentes" de la communauté internationale.
Un tribunal saoudien a annulé lundi, dans un verdict final, les cinq peines capitales prononcées pour le meurtre du journaliste critique du pouvoir Jamal Khashoggi, condamnant huit des 11 accusés à des peines allant de sept à 20 ans, de prison. La fiancée turque du journaliste saoudien assassiné a qualifié lundi de "farce" le verdict final, accusant Ryad de clore ce dossier sans que l'identité de réels commanditaires du meurtre ne soit connue.
Les séparatistes du Yémen, en guerre contre les forces gouvernementales depuis 2014, ont déclaré dimanche l'autonomie du sud du pays, rompant ainsi l'accord de paix conclu avec le gouvernement et revendiquant le contrôle exclusif de la capitale régionale d'Aden.
Le Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique, est dévasté par un conflit depuis l'entrée des rebelles Houthis, soutenus par l'Iran, dans la capitale Sanaa le 21 septembre 2014.
En juin 2017, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn mais aussi l'Egypte ont rompu leur liens avec Doha qu'ils accusent de soutenir les mouvements islamistes, ce qu'il nie, et de se rapprocher de l'Iran.
Le roi Salmane d'Arabie saoudite a condamné vendredi, dans un appel au président américain Donald Trump, l'"abominable" fusillade perpétrée par un membre de l'armée de l'air saoudienne sur une base aéronavale américaine, ayant fait trois morts, selon l'agence officielle SPA.
La Russie et l'Arabie saoudite ont scellé lundi leur entente pétrolière et prôné une coopération renforcée tous azimuts, à l'occasion d'une visite à Ryad du président russe Vladimir Poutine.
Les attaques ayant visé samedi des infrastructures pétrolières saoudiennes sont "un avertissement" lancé par les rebelles yéménites à Ryad, qui ferait bien d'en tirer "les leçons", a déclaré mercredi le président iranien Hassan Rohani.
Le patron de l'Otan s'est dit lundi "extrêmement inquiet du risque d'escalade" après l'attaque d'installations pétrolières saoudiennes, accusant Téhéran de "déstabiliser l'ensemble" du Moyen-Orient, lors d'un entretien à l'AFP à Bagdad.
Les Etats-Unis ont abattu jeudi un drone iranien au-dessus du détroit d'Ormuz car il s'approchait dangereusement d'un navire américain, a annoncé Donald Trump. Selon le président américain, le drone iranien s'est approché à moins de 1.000 mètres du navire USS Boxer, qui a entrepris "une action défensive". "Le drone a été détruit", a-t-il dit.
Les deux grandes puissances rivales arabe et perse du Moyen-Orient, le royaume saoudien et la République islamique d'Iran, se disputent depuis des décennies le leadership régional.
Le président américain Donald Trump a menacé l'Iran de destruction en cas d'attaque contre des intérêts américains, alors que les relations entre Téhéran et Washington sont extrêmement tendues depuis le rétablissement des sanctions économiques américaines en novembre dernier.
Deux conseillers royaux saoudiens ont été liés à l'assassinat de l'éditorialiste Jamal Khashoggi. L'un, qualifié de "meneur", est présent au procès à huis clos mais des questions demeurent sur l'absence de l'autre, selon des responsables occidentaux.
L'Arabie saoudite a mis à mort mardi 37 de ses citoyens condamnés pour "terrorisme", une rare exécution de masse dans le royaume survenue trois ans après celle de dizaines de personnes qui avait précipité la rupture des relations avec l'Iran.
Des révélations embarrassantes pour Ryad ont relancé jeudi le débat sur le rôle du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane dans l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, au moment où Donald Trump est de nouveau sommé par le Congrès américain de désigner et punir les responsables.
La chaîne de télévision turque A-Haber a publié tard dimanche des images de vidéosurveillance montrant des hommes transportant des sacs dans lesquels se trouve, selon elle, le corps démembré du journaliste Jamal Khashoggi après qu'il a été tué dans le consulat saoudien d'Istanbul le 2 octobre.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane pourraient se rencontrer la semaine prochaine pour la première fois depuis le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a déclaré jeudi que son pays refusait l'enquête internationale demandée par la Turquie sur le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi le 2 octobre au consulat du royaume à Istanbul.
Les meurtriers du journaliste Jamal Khashoggi, tué le 2 octobre au consulat saoudien d'Istanbul, se sont débarrassés de son corps en le jetant dans des canalisations après l'avoir dissous dans de l'acide, a rapporté samedi le quotidien turc Sabah.