Le socialiste espagnol Pedro Sanchez a prêté serment samedi comme chef d'un gouvernement qu'il doit encore former, après avoir renversé le conservateur Mariano Rajoy en faisant voter une motion de censure au Parlement.
Battu lors des deux dernières élections puis évincé de son parti avant d'en reprendre les commandes, le socialiste Pedro Sanchez a réussi son dernier coup de poker pour se hisser au pouvoir en Espagne. Mariano Rajoy est renversé par le Parlement et remplacé par lui.
Les députés espagnols ont commencé jeudi à débattre d'un motion de censure déposée par l'opposition socialiste pour renverser le chef du gouvernement conservateur espagnol Mariano Rajoy, avant un vote prévu vendredi.
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, affaibli par un scandale de corruption, a assuré mercredi à deux jours du vote d'une motion de censure de l'opposition qu'il n'avait aucune intention de démissionner.
Les grandes manoeuvres se poursuivent sur l'échiquier politique espagnol alors que les socialistes, qui tentent de renverser Mariano Rajoy affaibli par un scandale de corruption, ont promis samedi de nouvelles élections d'ici "quelques mois" s'ils parviennent à leurs fins.
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s'est retrouvé isolé vendredi, menacé par une motion de censure de l'opposition socialiste et lâché par ses alliés centristes de Ciudadanos, après la condamnation de son parti conservateur dans un méga-procès pour corruption.
Le leader de Ciudadanos, le parti espagnol de centre- droit, dépasse désormais le Premier ministre, Mariano Rajoy, dans les sondages. Pour combien de temps ?
Le gouvernement espagnol a entamé la procédure de suspension de l'autonomie de la Catalogne, a annoncé samedi le Premier ministre Mariano Rajoy à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaires.
Les socialistes espagnols ont décidé dimanche de laisser le Premier ministre Mariano Rajoy (PP, droite) gouverner, après dix mois de paralysie politique.
Le chef du Parti socialiste espagnol Pedro Sanchez a démissionné samedi soir après avoir été désavoué par les siens, rendant possible une sortie de crise de l'Espagne, dans une impasse politique depuis neuf mois.
A la tête des socialistes espagnols depuis deux ans, Pedro Sanchez - surnommé "le beau mec" - est désormais en guerre avec les barons du PSOE, son parti en pleine déconfiture depuis que Podemos a surgi sur sa gauche en 2014.
Le parti du chef du gouvernement sortant en Espagne, le conservateur Mariano Rajoy, s'est maintenu en Galice et a limité la casse au Pays basque, lors de régionales très attendues en pleine paralysie politique du pays, selon des résultats officiels partiels.