"Le seul vote utile à gauche, c'est le PTB": l'argument décisif avait présidé à l'appel lancé à voter en faveur de ce parti en 2014 par des femmes et des hommes engagés à gauche mais non membres du PTB et ne partageant pas toutes ses orientations. Il reste plus que jamais d'actualité pour les prochaines élections régionales et législatives de 2019.
Le parti fédéraliste bruxellois décroche la timbale pour une première participation au scrutin communal de 1970. Victoire retentissante au goût de cendres : coller des affiches électorales a tué un militant.
Portée par la Libération, la vague communiste se brise sur l'écueil des élections communales de l'immédiat après-guerre. Le biotope local se teinte difficilement de rouge.
L'ex-ministre wallon Amand Dalem qui fut, dans une vie politique bien remplie, aussi bourgmestre de Rochefort, gouverneur de la province de Namur et sénateur PSC est décédé, a indiqué mercredi soir le ministre fédéral François Bellot (MR), également bourgmestre empêché de Rochefort.
Il y a vingt ans, Willy Claes, ancienne figure de proue du sp.a, était condamné pour son rôle dans l'affaire Agusta. Interrogé par quatre étudiants en journalisme de la haute école Artevelde, il revient sur l'affaire qui lui a coûté sa place de secrétaire général de l'OTAN.
Pour le Centre Démocrate Humaniste, les sondages politiques se succèdent et se ressemblent : tous pointent des intentions de vote en baisse et une érosion lente mais inéluctable de l'électorat.
Pilier de la démocratie chrétienne, longtemps grand argentier belge, homme de compromis, artisan de la construction européenne, chroniqueur au Vif/L'Express, Philippe Maystadt rêvait d'une grande alliance progressiste face aux populistes.
Philippe Maystadt s'en est allé. Ce pilier de la démocratie chrétienne a marqué de son empreinte la Belgique du compromis et de la modération sociale. La construction européenne, aussi. Il rêvait d'une grande alliance progressiste face aux populistes. Et laisse en plan un monde devenu fou.
Une vieille histoire remontera à la surface, le 10 octobre, devant la 22e chambre de la cour d'appel de Liège. Charles-Ferdinand Nothomb attaque le fisc pour taxation abusive.
De retour de vacances, les présidents des partis francophones n'ont pas mis un terme à la crise politique. Au contraire : ils s'y sont enfoncés, si bien qu'après le changement de majorité en Wallonie, la Région bruxelloise et la Fédération Wallonie-Bruxelles pourraient bien, elles, laisser en place les gouvernements actuels. Revue des rapports de force.
A chacun son tic de langage. Derrière le désormais célèbre " en même temps " d'Emmanuel Macron était censé se cacher un projet novateur. Sous le sempiternel " quelque part " de Benoît Lutgen perce un idéal. Celui du bon vieux PSC des familles.
Ficelée en 1989, la loi de financement a été retouchée à maintes reprises. En cause : le sous-financement annoncé des Communautés, élaboré par les Flamands et les francophones. A chaque fois, la Flandre a fait de la correction de la loi une monnaie d'échange pour tenter d'obtenir des régionalisations dont les francophones ne veulent pas.
Il a osé. Cet après-midi, à la Chambre, Jan Verroken a pris la parole. Il a interrogé le Premier ministre sur " les véritables causes de la tension actuelle à propos des problèmes universitaires ". Ensuite, fermement, il a demandé le transfert de la section francophone de l'UCL vers la Wallonie. Il a aussi plaidé pour la scission de l'ULB en deux sections. Il vient de poser une bombe. Dès le lendemain, celle-ci éclate. Et le gouvernement démissionne.
Trois navires de la compagnie maritime Flinter sont coincés dans le port d'Anvers par décision judiciaire. L'un deux, bloqué depuis des semaines, risque, selon les inspecteurs sociaux, de manquer d'eau et de nourriture. L'Union belge du transport (Ubot, FGTB) va leur apporter de quoi se sustenter demain/mercredi.
Sur le Mont Élection, les alpinistes belges gravissent, dégringolent, chutent. Les nationalistes flamands, autrefois aux pieds du pic, sont parvenus en quelques années à dresser leur drapeau au sommet.
"Le navire est toujours à flot et son équipage n'a perdu ni courage ni confiance." Théo Lefèvre a le sourire au terme de ce congrès. A tout le moins, il tente de l'avoir. A entendre le nouveau président, tout irait pour le mieux chez les sociaux-chrétiens. Dans la coulisse, pourtant, les divisions n'ont pas disparu.