Gaafar Nimeiry, le dictateur à la tête du pays de 1971 à 1985 ; Hassan al-Tourabi, l'homme de l'ombre qualifié dans les années 1990 de "pape noir du terrorisme" pour avoir abrité Carlos et Oussama ben Laden ; Omar el-Bechir, le potentat (1989-2019) accusé par la Cour pénale internationale de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour la répression au Darfour au milieu des années 2000... : depuis cinquante ans, le Soudan n'a pas toujours placé sur un piédestal les plus recommandables de ses enfants.