Depuis jeudi, la mort de Mohammed Merah déchaîne les passions sur les sites islamistes radicaux. Sur Ansar al Haqq, l'un des rares en français et d'accès public, les commentaires balancent entre condoléances envers sa famille et admiration pour ce "lion" (sic) qui a tué sept personnes à Toulouse et Montauban, dont trois enfants juifs. Ce genre de défouloir extrémiste peut-il exercer une influence décisive sur les vocations terroristes, comme semble le croire le président français Nicolas Sarkozy, qui propose d'en pénaliser la consultation ? Ce n'est pas l'avis de Claude Moniquet, ancien journaliste, ex-agent des services secrets français et fondateur en 2002 du Centre européen de recherche, d'analyse et de conseils en matière stratégique (ESICS).