"Ils étaient très jeunes, sales, affamés, croulant sous le poids de leurs armes; sans réfléchir, nous leur avons offert boissons et nourriture", se souvient Chantal Kikalulu. Ce 17 mai 1997, fatiguée par trop de dictature, Kinshasa s'offre sans combat aux forces de Laurent-Désiré Kabila.