De loisir ou d'affaires, le tourisme est devenu un pilier de l'activité économique à Bruxelles. La pandémie l'a plongé dans le coma. Les hôtels sont vides, les bars et les restos espèrent un sursaut des clients belges. Même à distance.
Que la Commission européenne laisse au moins les villes se doter des outils de régulation, plaide Ian Brossat, adjoint au logement de la mairie de Paris, qui redoute le lobbying de la plateforme américaine.
Voyager autrement. Plus de all in, d'excursions bidon ou de restos attrape-touristes. Airbnb a ouvert la voie à une série de sites Web qui misent sur le tourisme collaboratif et la recherche de l'authenticité. Mais leur nombre d'utilisateurs progresse plus rapidement que leur chiffre d'affaires.
Un touriste " airbnb " rapporte plus qu'un locataire. À Bruxelles, des propriétaires l'ont bien compris. Comme à Paris, Berlin ou Amsterdam, la plateforme ne tue pas seulement l'hôtellerie. Elle flingue aussi le logement.