L'Iran a laissé entendre dimanche soir qu'il pourrait libérer "dans les prochains jour" le pétrolier Stena Impero qu'il avait arraisonné dans le détroit d'Ormuz en juillet.
Le gouvernement du territoire britannique de Gibraltar a rejeté dimanche une demande des Etats-Unis de retenir le pétrolier iranien qui s'apprête à quitter ses eaux territoriales, expliquant que les sanctions américaines ne sont pas applicables dans l'Union européenne.
L'Iran a accusé samedi des pays voisins d'avoir rendu, avec leurs actions "arrogantes", tout dialogue "impossible", à l'occasion d'une visite à Téhéran d'un ministre omanais en pleines tensions régionales.
La saisie du pétrolier battant pavillon britannique arraisonné vendredi par l'Iran répondait à une "mesure légale", a affirmé lundi le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabii.
L'Iran reste pour le moment sourd aux multiples appels samedi à libérer un pétrolier battant pavillon britannique arraisonné dans le détroit d'Ormuz, la Grande-Bretagne convoquant le chargé d'affaires iranien et appelant les navires britanniques à éviter ce passage maritime stratégique.
Les Gardiens de la révolution iraniens ont nié jeudi avoir tenté d'empêcher le passage d'un pétrolier britannique dans le détroit d'Ormuz, selon un communiqué publié par leur agence de presse Sepah News.
Un navire iranien soupçonné de livrer du pétrole à la Syrie, en violation des sanctions contre Damas, a été arraisonné jeudi au large du territoire britannique de Gibraltar, entraînant la convocation de l'ambassadeur britannique à Téhéran.
L'Espagne a signé lundi un traité fiscal sur Gibraltar avec le Royaume-Uni, à moins d'un mois du Brexit, afin de lutter contre la fraude fiscale et le blanchiment via l'enclave britannique située dans le sud de l'Espagne.
Theresa May aura épuisé toutes ses forces pour conclure un arrangement avec les Européens soutenable par les siens. Le dossier irlandais et l'obstination des brexiters durs ont eu raison de son ambition.