Ce mercredi matin, nous ne nous sommes pas réveillés sur la même planète que la veille. Que ça plaise, que ça déplaise, que ça horrifie, que ça choque, un vieux monde à l'agonie a rendu l'âme. Je ne suis pas tout à fait sûr de le regretter... pas plus que je ne sois convaincu d'aimer le nouveau monde qui s'annonce. Il demeure qu'on ne pourra le bâtir qu'en reconnaissant cette improbable fait : la première puissance mondiale vient de violemment congédier son élite.