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Trop de colorants dans nos aliments

La législation européenne relative aux colorants alimentaires est trop laxiste, déplore vendredi Test-Achats dans un communiqué. Selon l’organisation, la législation actuelle permet aux fabricants d’ajouter des colorants à la nourriture pour créer l’illusion d’aliments plus frais, plus savoureux et même plus sains. Elle exige une réglementation plus sévère, imposant une réduction du nombre de colorants, des teneurs autorisées et des aliments dans lesquels ils sont utilisés.

L’utilisation de colorants n’apporte aucune valeur ajoutée aux aliments etn’est pas dénuée de risques, prévient Test-Achats. Certains colorants peuvent provoquer des réactions allergiques. D’autres sont soupçonnés de favoriser l’hyperactivité chez les enfants.

Les études menées pour analyser les effets néfastes potentiels des additifs ne sont pas suffisantes, insiste Test-Achats. Les colorants sont donc autorisés et consommés en abondance, dans des aliments dans lesquels le consommateur n’imagine pas leur présence, tels que des produits de boulangerie, des soupes ou des préparations à base de viande ou de poisson.

En raison de leur poids léger, les enfants peuvent rapidement dépasser les doses journalières admissibles de colorants. Par exemple, un enfant de 20 kg a « droit » à 100 mg du colorant « Cochenille » par jour. Un berlingot de boisson à la fraise, une canette de limonade et quelques boules de crème glacée, et la limite est atteinte. Si on ajoute quelques tartines de surimi et des saucisses, le seuil est dépassé, calcule Test-Achats.

L’organisation appelle les consommateurs à éviter les colorants inutiles et met à disposition une banque de données d’appréciation de tous les additifs sur www.test-achats.be/additif.

Levif.be avec Belga

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