Nous ne pouvons nous en empêcher lors de nos pauses... nous sommes attirés par Facebook. © istock

Pourquoi sommes-nous accros à Facebook ?

Stagiaire Le Vif

Des chercheurs américains viennent de révéler que notre cerveau serait biologiquement programmé pour chercher une activité sociale lorsque nous sommes en phase de repos.

On ne peut s’en empêcher. Dès que nous prenons une pause, aussi courte soit elle, nous avons tendance à dégainer notre smartphone afin de vérifier les nouvelles notifications de Facebook ou pour simplement parler à nos amis. Mais comment expliquer cette dépendance au réseau social ? L’étude menée par les chercheurs en neuroscience de l’université américain UCLA, en Californie, démontre que notre cortex préfrontal dorso-médian, lorsqu’il est au repos, serait en demande d’activités sociales.

Avant cette découverte, les scientifiques n’arrivaient pas à expliquer pourquoi, en période de repos, certaines zones de notre cerveau restaient actives.

L’étude a été menée auprès de 21 personnes à qui les scientifiques ont demandé d’observer une série d’images alors que leur activité cérébrale était analysée. La première combinaison de photos représentait les visages de personnes, accompagnés d’une légende décrivant leur état mental. La deuxième série expliquait ce que la personne présente sur la photo était en train de faire. Enfin, la dernière partie de l’expérience exposait aux testés un chiffre et une équation mathématique simple.

Les participants devaient alors estimer si les légendes accompagnant les photos étaient pertinentes ou pas. En constatant la différence de vitesse de décision, les chercheurs se sont alors concentrés sur le cortex préfrontal dorso-médian et ont analysé son activité en période de repos, ce qui leur a permis d’anticiper les réponses de chaque volontaire. Plus cette zone du cerveau est active, plus la personne prend une décision rapidement.

Les résultats de la recherche démontrent que le cortex préfrontal dorso-médian est le plus actif lorsque la personne rêve ou est en phase de repos. Cela permettrait de traiter les interactions que nous avons eues récemment et nous aide à comprendre le monde qui nous entoure. « Il nous prépare à affronter l’extérieur à travers les pensées, les sentiments et les objectifs des autres » affirme Matthiew Lieberman un des auteurs de l’étude.

Il est vrai que même si Facebook n’a pas été conçu en tenant compte de cette étude, il remplit les besoins de notre cerveau, en quête de relations sociales lorsqu’il est au repos. C’est pour cette raison que nous serions « naturellement » et irrésistiblement attirés par le réseau social.

L.V.

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