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La Belgique manque de dons d’organe

En Belgique, la loi autorise le prélèvement automatique des organes après le décès sauf si un refus explicite a été exprimé avant le décès ou si un membre de la famille s’y oppose. Les personnes refusant le don d’organe en Belgique sont peu nombreuses et pourtant les listes d’attente s’allongent. Explications.

Les avancées médicales et le vieillissement de la population sont à l’origine de ce problème, expliquent Het Nieuwsblad et De Standaard. En effet, le nombre de donneurs a diminué, notamment en raison de la diminution des accidents et des avancées médicales qui sauvent de plus en plus de patients. En même temps, davantage de personnes sont admises sur les listes d’attente.

Le 30 juin dernier on dénombrait en Belgique 862 personnes en attente d’un rein, contre seulement 744 un an auparavant. Pour le coeur, les poumons et le pancréas la hausse est similaire. Seul le nombre de personnes en attente d’un foie est resté stable (173 en 2009 et 171 en 2010). « En comparaison avec la situation il y a dix ans, les listes d’attentes se sont fortement allongées », indique Walter Van Donink, coordinateur transplantations à l’hôpital UZ d’Anvers.

Le défi aujourd’hui est donc de réduire le nombre de refus explicite de don.

Le Vif.be, avec Belga

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