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Des universités belges s’unissent pour travailler au stockage d’énergie renouvelable

Plusieurs universités belges travaillent à un projet visant à permettre la production en continu d’énergie renouvelable. Il s’agit d’arriver à stocker la surproduction d’énergie éolienne et solaire pour l’utiliser en cas de pénurie électrique, explique l’UCL, une des universités participantes.

L’UCL, l’ULB, l’UMons, la VUB et l’UGent collaborent sur ce projet, baptisé FREE (Flexible eneRgy vEctors of the futurE) et financé en partie par Engie Electrabel et le Fonds national de la recherche scientifique (FNRS). Les universités travaillent plus précisément sur le stockage chimique, c’est-à-dire l’utilisation de l’excès d’électricité renouvelable pour produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau. L’hydrogène peut ensuite être utilisé tel quel ou transformé en méthane, méthanol ou ammoniac, des combustibles qui peuvent être stockés sous forme liquide ou gazeuse jusqu’à ce qu’on en ait besoin, lors des pénuries d’électricité notamment.

Le projet FREE veut développer un plan de cogénération basé sur le stockage chimique qui alimenterait un quartier résidentiel. Trois axes de recherche sont développés: l’un fait le point sur les études qui existent déjà en matière de production et de stockage d’électricité renouvelable, l’autre étudie l’efficacité des combustibles dans un moteur à gaz et le troisième se penche sur la valorisation du CO2 émis par les turbines à gaz.

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