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Des dentistes trop sociaux ?

Une soixantaine de dentistes sont dans le collimateur de l’Inami et des mutuelles pour abus de pratiques sociales.

Concrètement, ils viennent d’être alertés par le collège intermutualiste qu’ils ne respectent pas la convention qui régit la pratique du tiers payant.

Ce système qui dispense les patients d’avancer le montant remboursable des honoraires ne peut être pratiqué par les dentistes qu’à raison de 75 % de leur chiffre d’affaires. Et encore : pas pour toutes les prestations. Pour les soins conservateurs et préventifs pour adultes, les dentistes ne peuvent recourir au tiers payant qu’à raison de 5 % et ce au bénéfice exclusif des personnes en « détresse financière ».

Les dentistes incriminés pour le dépassement de ces seuils, plaident non coupables et s’opposent à la sanction qui leur interdit, pour six mois, d’encore pratiquer le tiers payant. Le nombre total de praticiens utilisant celui-ci ne serait que de 2 %.

Selon un arrêté royal qui régit la pratique, les instances de contrôle ne peuvent pas « sévir » lorsque les cabinets « sociaux » se situent dans des quartiers défavorisés, pour autant que le nombre de patients soit « normal ».

P.S.

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