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Découverte d’une forêt de 280 millions d’années en Antarctique

Olivia Lepropre
Olivia Lepropre Journaliste au Vif

Des scientifiques ont découvert des fossiles d’arbres datant de 280 millions d’années. Selon eux, il s’agirait de la plus ancienne forêt polaire de l’Antarctique.

Les chercheurs de l’université du Wisconsin à Milwaukee ont parcouru les monts Transantarctiques et ont trouvé de très anciennes traces de forêt verdoyante, rapporte The Independent. L’équipe avait précédemment trouvé des fragments de 13 arbres fossilisés, estimés à 260 millions d’années. Ce qui signifie que la forêt en question aurait poussé avant l’apparition des premiers dinosaures. L’équipe est ensuite retournée sur place pour tenter de découvrir comment la forêt a pu s’épanouir à cet endroit.

Durant cette époque, il faisait beaucoup plus chaud en Antarctique. La région faisait d’ailleurs encore partie du Gondwana, le supercontinent de l’hémisphère sud qui englobait également l’Afrique actuelle, l’Amérique du Sud, l’Arabie, l’Inde et l’Australie. Selon les géologues, une forêt mélangeant mousse et fougères s’étendait alors sur l’ensemble du continent. Mais pourquoi ont-elle désormais disparu ?

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De nombreux scientifiques pensent que 90% des espèces ont été éliminées de la surface de la Terre, y compris la forêt polaire, en raison des températures globales plus élevées et de l’acidification des océans causées par le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère.

La forêt polaire a évolué à une latitude où les plantes ne peuvent pas pousser aujourd’hui. Les scientifiques pensent qu’il devait s’agir d’une espèce alors extrêmement vigoureuse pour y survivre. Ils pensent que ces arbustes ont pu survivre en vivant près de la moitié de l’année dans l’obscurité absolue, suivi de presque cinq mois de lumière continue.

« Cette forêt est un aperçu de la vie avant l’extinction, qui peut nous aider à comprendre ce qui a causé l’évènement », déclare le Pr. Gulbranson, co-auteur de l’étude. « Elle peut également donner des indices sur les différences avec les forêts d’aujourd’hui ». Il espère notamment que son travail permettra de comprendre les effets du changement climatique actuel, conclut CNN.

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