Le Tetrapodophis amplectus étouffant sa proie © Julius T. Cstonyi

Découverte d’un fossile de serpent à quatre pattes, indiquant l’origine terrestre de ce reptile

La découverte au Brésil d’un fossile de serpent doté de quatre pattes, un spécimen unique, suggère que les ancêtres de ces reptiles avaient une origine terrestre et non marine, selon une étude publiée jeudi dans la revue américaine Science.

Cette nouvelle espèce, baptisée Tetrapodophis amplectus et vivant au début du Crétacé entre 146 et 100 millions d’années, présente de nombreux traits physiologiques semblables à ceux des serpents modernes (museau court, boite crânienne allongée, écailles, dents crochues, mâchoire très souple pour avaler de grosses proies).

Ce reptile avait également une structure vertébrale similaire à celle de ses descendants modernes qui permet une souplesse extrême nécessaire pour étouffer ses proies en les serrant.

La seule grande différence du Tetrapodophis avec les serpents modernes sont ses quatre pattes qui, apparemment, ne servaient pas à se déplacer mais plutôt à saisir des proies ou lors de l’accouplement.

Les auteurs de cette étude ont aussi relevé l’absence de longue queue typique des reptiles aquatiques comme les alligators, confortant l’hypothèse que les serpents ne descendent pas d’ancêtres aquatiques.

Ces chercheurs ont notamment analysé les caractéristiques génétiques et morphologiques du Tetrapodophis qu’ils ont comparées à d’autres espèces connues de serpents.

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