À quoi ressemble l’ordinateur le plus puissant au monde ? (VIDEO)

Pour la septième année consécutive, la Chine occupe la première place du TOP500, un classement qui recense les ordinateurs les plus puissants dans le monde. Mais fait unique cette année, l’ordinateur qui domine le classement n’est composé d’aucune technologie américaine.

Le super ordinateur Sunway TaihuLight a été classé en tête du classement TOP500, un classement établi deux fois par an par des chercheurs provenant notamment du Laboratoire national Lawrence Berkeley aux États-Unis et de l’Université du Tennessee.

Cet ordinateur, qui succède au Tianhe-2 (lui aussi chinois) est trois fois plus puissant que ce dernier qui utilisait des puces de la société américaine Intel. Car pour la première fois, aucun système ou périphérique utilisé ne vient d’occident, ce qui pousse à mettre un terme aux « spéculations selon lesquelles la Chine devrait compter sur les technologies occidentales pour figurer dans la compétition mondiale en matière de superordinateurs « , peut-on lire dans un communiqué mis en ligne sur le site Top500.org, qui organisait pour la 47^ème fois ce concours.

L’ordinateur a été développé par le Centre national de recherche en ingénierie informatique et technologie. Installé dans un centre informatique dans la ville de Wuxi, il devrait être utilisé notamment pour des modélisations dans le domaine climatique.

En termes plus techniques, ce nouveau numéro 1 est capable d’effectuer 93 quadrillions de calculs par seconde et est environ cinq fois plus puissant que le système américain le plus rapide (qui se classe en troisième position). Le TaihuLight utilise, par ailleurs, 40 960 processeurs SW26010 conçus et fabriqués par les Chinois, chacun comportant 260 coeurs, soit un total de 10 649 600 coeurs.

Au-delà de cette première place, la Chine a aussi dépassé pour la première fois les États-Unis au nombre total de superordinateurs avec 167 appareils recensés contre 165. La Belgique, quant à elle compte deux ordinateurs dans ce classement. Le BrENIAC, développé par le Flemish supercomputer center à Louvain (195^è position) et le Zenobe développé par le Canaero à Gosselies (414^è position).

Par F. Ca.