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Test-Achats s’attaque aux kinés, ils répliquent

La formation continue des kinésithérapeutes doit être obligatoire et la qualité des soins mesurée, signalait Test-Achats mercredi après avoir enquêté sur 30 kinés. Pour l’association des kinésithérapeutes belges Axxon, des contrôles existent déjà, notamment ceux de l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami).

Test-Achats a envoyé des enquêtrices auprès de 30 kinés avec une douleur dans la nuque et une prescription pour neuf séances. Dans la plupart des cabinets étudiés, les patients n’ont pas été suffisamment interrogés et ont reçu des traitements très divers pour la même douleur, selon l’organisation de défense des consommateurs. La méthode de traitement n’était adéquate que dans un cas sur cinq.

Par ailleurs, une minorité de praticiens affichaient leur statut et sept d’entre eux ont facturé un supplément sans explication.

Cette enquête « n’est pas représentative », a opposé Simon D’Hooghe, ancien secrétaire général d’Axxon. « Il s’agit d’un test auprès de 30 kinésithérapeutes sur 37.000. Cela ne peut pas indiquer une tendance en soi. »

Indépendants, salariés, travaillant en hôpital ou en cabinet, à temps plein ou à temps partiel… Les kinés vivent des situations très diversifiées, pointe encore M. D’Hooghe.

« Surveiller la qualité est nécessaire », admet-il. « Axxon a ainsi démarré un projet qualitatif auquel participent quelque 7.000 kinésithérapeutes en partenariat avec l’Inami, l’assurance maladie et les centres de formation. Il serait en outre souhaitable qu’un tel système soit introduit dans d’autres professions médicales. »

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