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Quand psychologie et technologie s’entremêlent (vidéo)

Marie Gathon
Marie Gathon Journaliste Levif.be

Ils encore pour l’instant à l’état de prototype, mais les psys virtuels ne devraient plus rester bien longtemps hors du corps médical. Voici deux exemples de logiciels récemment primés par l’Observatoire Net Explo dans son palmarès annuel des grandes innovations numériques.

L’Université de Californie du Sud (Institute for Creative Technologies) a mis au point un logiciel appelé Sim Sensei. Il s’agit d’une psychologue virtuelle qui interroge les patients sur leur état d’esprit.

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Plutôt que d’analyser le contenu de ce que raconte la personne en face de lui, le logiciel va se charger d’interpréter les signes de communication non verbale que produisent à leur insu les patients. Il analyse, à la vitesse d’un algorithme, les signes d’angoisse ou de dépression de celui qui le consulte. Il s’agit donc d’une sorte d’extension à la thérapie comportementale.

Cela pourrait, dans le futur, participer à la thérapie des patients et permettre au corps médical de fonder son diagnostic sur une base plus globale. On pourra par exemple, grâce aux données collectées, détecter si le patient va mieux ou non tout au long de son traitement.

En Allemagne, un groupe d’étudiants a mis au point le logiciel Soma Analitycs. Il s’agit d’un détecteur d’angoisses. Les concepteurs l’ont imaginé pour permettre aux employeurs de prévenir le burn-out chez leurs travailleurs. La voix, la fatigue, les fautes de frappe sur le clavier… seraient autant de facteurs qui pourraient être pris en compte par le logiciel pour évaluer l’état de santé de l’employé et alerter l’employeur, le cas échéant, pour mettre en place un programme de mieux-être au travail.

Les étudiants ont également prévu un usage individuel d’une application, à télécharger sur son smartphone, capable d’analyser l’état de santé en temps réel et ainsi être coaché via des programmes d’hygiène de vie, de motivation au sport, etc.

Reste à savoir si ces psys virtuels seront mis oeuvre pour le bien-être du grand public ou s’ils serviront aux grandes firmes à rentabiliser leurs employés.

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