Les nombreux effets thérapeutiques de la musique (vidéo)

Dans une vidéo ludique, le neurologue Pierre Lamarquis fait l’inventaire des nombreux effets thérapeutiques de la musique au cours de la vie.

Avant la naissance, une empreinte musicale peut se créer chez l’enfant. « D’ailleurs, les bébés crient dans la langue de leur mère », explique Pierre Lamarquis, « le bébé allemand va avoir un cri descendant, alors que le bébé français va avoir un cri ascendant. Il est déjà imprégné ».

Les bébés prématurés placés en couveuse qui écoutent de la musique se développent plus vite, sont moins stressés et sortent plus vite de l’hôpital.

Plus tard, les enfants qui jouent d’un instrument seront meilleurs en langues et en mathématiques. Les dyslexies légères peuvent également être guéries par la musique, affirme le neurologue. Les personnes autistes, généralement stressées et anxieuses trouvent également un certain réconfort dans la musique qui facilite l’ouverture d’un dialogue.

Les interventions chirurgicales pratiquées en musique permettent également de diminuer la dose d’anesthésiant et donc de sortir plus vite de réanimation.

Lorsqu’on vieillit, la musique peut aider les personnes souffrant de douleurs chroniques grâce à la morphine endogène sécrétée par le corps.

Lors d’un accident vasculaire cérébral (AVC), le patient peut perdre la parole. Mais selon Pierre Lamarquis, il est prouvé que si le patient fait de la musique, il peut récupérer plus vite le langage qu’avec une rééducation classique.

Il est aussi évident que la musique est efficace contre l’anxiété et la dépression.

Pour les personnes souffrant de Parkinson, écouter de la musique permet de sécréter de la dopamine alors qu’elles en manquent. Faire danser le tango aux patients serait idéal pour leur faire oublier leur maladie.

Pour les personnes souffrant d’Alzheimer, écouter une musique qui a eu de l’importance dans leur vie pourrait les faire « ressusciter » le temps du morceau et faire revenir les souvenirs qui y sont associés. Il serait même possible de leur faire mémoriser de nouvelles chansons. « Il y a dans ce domaine des choses merveilleuses », conclut Pierre Lamarquis.