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Les francophones ne sont pas égaux devant leur dentiste

La répartition très inégale des dentistes sur le territoire francophone fait ressentir des pénuries localisées, estime vendredi Michel Devries, le président de la société de médecine dentaire, dans les colonnes du quotidien Le Soir.

À Bruxelles, on compte un dentiste pour 1.110 habitants, alors que dans l’arrondissement de Mouscron, les 33 dentistes actifs ont chacun 2.489 patients potentiels. Entre ces deux extrêmes, beaucoup de coins de Flandre et de Wallonie vivent bien avec un dentiste pour 1.500-1.600 habitants.

Par contre, les poches de pénurie se dessinent un peu partout dans le pays, et pas seulement en milieu rural : à Neufchâteau, Virton, Dinant, Tournai, Soignies, Philippeville, Arlon, Mons, Charleroi et Mouscron, mieux vaut s’y prendre à l’avance pour décrocher une visite, explique le quotidien.

Alors qu’à Bruxelles, on peut obtenir un rendez-vous en quelques jours, dans les régions en pénurie il faut un, deux, parfois trois mois pour en obtenir.

La société de médecine dentaire plaide dès lors pour la mise en place d’un un plan Impulséo sur le modèle de la médecine où primes et prêts avantageux sont accordés aux généralistes qui acceptent de s’installer en zone de pénurie.

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