Les enfants de familles pauvres plus souvent consommateurs d’antidépresseurs

Les enfants des familles les plus pauvres sont proportionnellement plus nombreux à consommer des antidépresseurs que ceux des familles nanties, selon une études des mutualités socialistes flamandes à laquelle la VRT et De Morgen font écho samedi.

La mutuelle a examiné les données médicales 2017 de près d’un demi-million d’enfants parmi ses affiliés, comparant celles d’enfants de familles de différents niveaux de richesse.

Parmi les nantis, un enfant sur 200 a, sur cette année, consommé des antidépresseurs ou antipsychotiques. Dans les familles moins privilégiées, bénéficiant d’interventions majorées, c’était le cas d’un enfant sur cent.

Les enfants de ces familles se retrouvent aussi plus souvent en hôpital psychiatrique.

Les chiffres n’indiquent pas s’il est réellement question de problèmes psychiques plus fréquents. Il se pourrait que certaines familles se tournent plus rapidement vers les médicaments ou n’aient pas les moyens de faire suivre à l’enfant une thérapie chez un psychologue.

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