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Les coaches en burn out devront s’autoréguler

Il sera bientôt possible de porter plainte, en Flandre, contre des coaches en burn out qui posent des diagnostics médicaux, travaillent de façon peu éthique ou qui continuent à donner rendez-vous à des patients juste pour amasser plus d’argent. Un nouveau groupement d’intérêts veut mettre fin aux pratiques des charlatans et mettre en place un organe disciplinaire, écrivent Het Laatste Nieuws et De Morgen samedi.

Le burn out est de plus en plus répandu dans la société actuelle, et avec la maladie sont apparus des coaches en burn out. Leur nombre a augmenté de 400% depuis 2012, pour atteindre 1.000 praticiens. Les formations poussent comme des champignons et les experts inondent le marché de livres.

« Le moteur tourne à plein régime et reçoit du carburant de pouvoirs publics qui distribuent les subsides mais ne posent pas de questions », écrit Het Laatste Nieuws, en rappelant les abus de mécanismes subsidiants tels que le portefeuille PME ou le chèque-carrière, en Flandre.

L’Association des coaches reconnus en anti-stress et burn out (VESB) en a marre et veut entreprendre des actions contre les escrocs. « Une minorité qui ternit notre image », souligne la présidente Annita Rogier. « C’est pourquoi nous avons décidé de fonder un organe disciplinaire indépendant où les patients peuvent déposer plainte. »

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