Du BPA a été retrouvé dans un emballage Pepsi. © istock

Les Belges toujours aussi friands de boissons sucrées, malgré la taxe

Les consommateurs paient depuis six mois déjà une taxe de quelques centimes sur les boissons sucrées, sans pour autant que ces boissons soient délaissées. Pour compenser, les amateurs se tournent vers les supermarchés discount qui n’offrent pas de marques ou vers les magasins à l’étranger, écrivent De Morgen et Het Laatste Nieuws mardi.

La taxe sur les boisson sucrées a été introduite par la ministre de la Santé publique Maggie De Block (Open Vld) pour inciter les Belges à adopter un mode de vie plus sain. Mais six mois après l’application de cette taxe, la vente de sodas ne chute pas. « La mesure du gouvernement n’a pas l’effet escompté et contribue juste à financer les caisses de l’Etat », fait-on savoir chez Carrefour. « Le client achète aussi la boisson désirée de l’autre côté de la frontière. » Ce qu’attestent les chiffres de bureau GfK qu’a pu consulter l’association sectorielle de l’Industrie belge des Eaux et Boissons rafraichissantes.

« Un Belge sur cinq achète de l’eau et des boissons rafraichissantes à l’étranger », selon l’association. « Les quantités qui sont achetées continuent d’augmenter: de 162 litres par personne en 2012 à 166 litres en 2016. Entre temps, 7% du volume acheté par les Belges n’a pas été acheté en Belgique ». De plus, les consommateurs se tournent plus souvent vers les supermarchés discount qui ne vendent pas de marques.

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