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Le nouveau certificat médical a réduit l’incapacité de travail de 9 jours en moyenne

Le nouveau certificat médical, sur lequel le médecin traitant estime la durée probable d’une incapacité de travail, a permis de réduire de 9 jours la période moyenne d’arrêt de travail, selon une étude des Mutualités Libres publiée mardi. D’après ses résultats, cette mesure est financièrement avantageuse pour l’assurance maladie.

Le médecin prescrivait une période indéterminée d’arrêt de travail avant l’introduction de ce nouveau certificat en janvier 2016. Il doit désormais y inscrire une date de fin. D’après l’étude des Mutualités Libres, ce changement a fait reculer de 9 jours la durée moyenne d’une incapacité de travail alors que le nombre de certificats médicaux a fortement augmenté, passant de 7.000 par mois en 2014 et 2015 jusqu’à 17.000 par mois en 2016, notamment en raison de la sous-estimation de la durée finale d’arrêt de travail. « Ce qui nécessite une nouvelle visite du patient chez son médecin traitant pour une prolongation de la durée de repos », analysent les Mutualités Libres.

L’augmentation du nombre de certificats entraîne des surcoûts mais la réduction de la durée de l’incapacité se traduit aussi par une diminution des dépenses, ajoute encore l’étude. D’après les Mutualités Libres, le nouveau certificat représente même une économie pour la sécurité sociale. « On dénombre en moyenne une augmentation maximale de 2,5 consultations par dossier (avec un remboursement de 15 à 21 euros par consultation chez le médecin généraliste), mais l’indemnité moyenne pour un jour d’incapacité de travail s’élève à 40 euros », indiquent-elles

Selon l’étude, la mesure permet par ailleurs un meilleur suivi des patients grâce à des visites plus régulières chez leur médecin traitant.

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