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Des généticiens développent un test rapide d’analyse de l’embryon après une FIV

Une équipe multidisciplinaire de chercheurs de l’UZ Leuven a développé un test rapide de détection des maladies génétiques congénitales chez les embryons issus d’une fécondation in vitro (FIV), dont le temps d’attente des résultats est raccourci. Le test est appliqué depuis janvier à l’hôpital universitaire de Louvain.

La fécondation in vitro est une technique de transfert d’embryon. Lors de ce processus, le diagnostic préimplantatoire (DPI), auquel ont recours de plus en plus de couples, vise à détecter d’éventuelles anomalies génétiques chez l’embryon avant qu’il ne soit porté par la femme. Ce DPI est une démarche plutôt longue, qui dure entre trois et six mois. Il faut en effet développer pour chaque maladie génétique et chaque famille un test spécifique. La nouvelle technique de l’équipe de Louvain permet de détecter rapidement les anomalies génétiques, y compris les plus complexes que les tests traditionnels ne permettent pas de déceler. « Le test dépiste aussi les anomalies chromosomiques chez l’embryon, comme la trisomie 21 », ajoutent les chercheurs. Les résultats seraient plus fiables que ceux issus des méthodes de détection classiques. Ce nouveau test a remporté le prix du projet de recherche le plus prometteur lors du dernier congrès annuel de la société américaine de génétique humaine.

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