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Contre le mal de dos, oubliez les antidouleurs et bougez davantage

Près de trois quarts des plus de 55 ans ayant des problèmes de dos ingèrent des médicaments antidouleur pour moins souffrir. Mais ces pilules calment à peine leurs maux de dos, alors qu’elles ont parfois des effets secondaires désagréables.

Les seniors feraient mieux de bouger davantage, conclut dans son étude de doctorat la chercheuse et médecin en formation Wendy Enthoven, du centre médical universitaire Erasmus à Rotterdam (Pays-Bas).

Le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (aspirine, ibuprofène,…) semblent peu efficaces contre les maux de dos. Selon l’enquête de la chercheuse, ils ne font diminuer la douleur que de 3,3 points sur une échelle de 100. « De plus, il est prouvé qu’en cas de douleur aiguë dans le bas du dos, le paracétamol n’est pas plus efficace qu’un placebo », ajoute Wendy Enthoven.

Les médicaments antidouleur sont susceptibles de provoquer de nombreux effets secondaires dont des maux d’estomac ou des insuffisances cardiaques. Les médecins prescrivent aussi parfois des médicaments plus lourds, comme du tramadol ou de la morphine. Plutôt que d’avaler des pilules, les personnes âgées feraient mieux de continuer à bouger même lorsqu’elles ont mal au dos et que c’est difficile, selon la chercheuse.

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