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Ces mythes qui aident à lutter contre le stress

Le Vif

Le conte est beaucoup plus ancien que l’art et la science de la psychologie et il le restera à jamais. Les histoires ont un immense pouvoir car elles soignent. Voici le « best of » des docteurs Philippe Corten et Patrick Mesters.

LE MYTHE D’ATLAS

Cronos (père de Zeus) avait confié au Titan Atlas le commandement des opérations pendant la guerre entre les Titans et les dieux de l’Olympe. Les Titans ont gagné la guerre mais grâce à l’intervention d’Hercule. Cruellement puni par Zeus, Atlas fut exilé à l’extrémité du monde et condamné à soutenir à jamais sur ses épaules le ciel et la Terre. Cette histoire fait croire à certains qu’ils sont les seuls à porter le poids du monde sur la Terre.

LE MYTHE D’HERCULE

Brillantissime, surdoué, célèbre pour ses exploits héroïques, Hercule (ou Héraclès) fut adulé comme une star. Dans un accès de folie (nobody is perfect), il tua ses enfants nés de l’union avec Mégara. En guise de punition, il a dû exécuter douze travaux particulièrement difficiles dont le nettoyage, en un jour, des écuries du roi Augias où vivaient des milliers de boeufs. Il s’est exécuté, certes, mais il est clair qu’aujourd’hui, face à la pression régnant « au pays des managers », il aurait été incapable de relever les défis exigés.

LE SYNDROME DU PÉLICAN

On représente souvent cet animal en train de se percer les flancs pour nourrir ses petits, car le pélican, quand il n’a rien à donner à manger, s’attaque à sa propre chair. S’imaginer qu’on est « obligé » de nourrir sans cesse les autres conduit à des manifestations de lassitude et le sentiment d’épuisement.

LA GRENOUILLE « CUITE »

Imaginez une grenouille plongée dans une casserole remplie d’eau. L’eau chauffe progressivement, puis commence à bouillir. La grenouille meurt ébouillantée, sans avoir « vu » et « senti » le danger. Il en est de même dans le monde du travail. Le nez dans le guidon, combien d’hommes et de femmes, avancent aveuglement, comme des robots et foncent tout droit vers le mur. Comme la grenouille, on se détériore et on s’épuise à « petit feu ». Quand la prise de conscience se manifeste, enfin, il est trop tard. On s’écroule d’épuisement.

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