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Alzheimer: modifier la flore intestinale pour empêcher le développement de la maladie?

Les scientifiques de la KU Leuven et de l’Institut flamand pour la biotechnologie (VIB) se joignent à une étude européenne sur le lien entre la flore intestinale et le développement de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs veulent notamment examiner s’il est possible de modifier la flore pour empêcher le développement de la maladie.

Les chercheurs de l’École suisse polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont récemment pu confirmer qu’un lien existait entre la composition de la flore intestinale et le développement de la maladie d’Alzheimer. Pour ce faire, ils ont réalisé des examens sur des souris.

Sur la base de cette étude, l’EPFL va, en collaboration avec les chercheurs de la KU Leuven et du VIB, vérifier quelles bactéries ont une influence sur la maladie. La nouvelle collaboration européenne va, sous le nom « AD-gut », chercher de nouvelles méthodes pour répertorier rapidement et précisément la composition microbienne de notre flore intestinale.

Ensuite, les chercheurs tenteront de découvrir quelles bactéries permettent le développement rapide d’Alzheimer. Le but est de dépister la maladie au plus tôt. Le dernier objectif est de réussir à modifier la flore intestinale pour empêcher le développement de la maladie. La recherche est réalisée sur des souris. Plus tard, les chercheurs vérifieront si les résultats sont aussi valables pour les êtres humains.

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